Quel divin breuvage espères-tu, mon Dieu, de cette débordante coupe de ma vie ? Mon poète ! est-ce là ton délice de voir ta création à travers mes yeux et, au parvis de mon oreille, d'écouter, silencieux, ta propre divine harmonie ? A travers mon esprit, ton univers se tisse en paroles auxquelles ta joie communique la mélodie. Tu te donnes à moi par amour, et c'est alors qu'en moi tu prends conscience de ta suavité parfaite. (id. 65) |