Version imprimable PDF femme et féminité |
Biface acheuléen -700-100.000 Charente Vénus de Galgenberg -30.000 Autriche Vénus de Willendorf -24.000 Autriche Vénus au casque -24.000 Moravie L'Hermaphrodite -22.000 Grimaldi La Losange -22.000 Grimaldi |
Avec fraîcheur et variété de charme, comme une ample et belle chevelure, nous viennent, depuis les débuts de l'histoire humaine, une profusion de statuettes et statues de femmes, ainsi que des formes d'évocation féminine : les Vénus de fécondité d'il y a 25 à 30.000 ans qu'accompagnent, de plus loin encore, les silex aux formes ovoïdes admirables, puis les petites idoles nues et séduisantes de beauté que l'on trouve par centaines dans le Moyen-Orient, depuis le Néolithique jusqu'au début de notre ère, les amulettes à foison, les pendentifs porte-bonheur, les 'idoles' des Cyclades, merveilles d'abstraction, les statuettes hellénistiques dont on accompagnait les morts dans leur tombe, les Tanagras… et d'autre part, la grande statuaire officielle des temples, des palais et des cités, en Mésopotamie, en Egypte, puis en Grèce, puis à Rome, et plus tard leur diffusion dans tout l'Occident, une fois passé le long silence entre les Vénus de la Rome décadente et les Vierges romanes du haut Moyen-Age... |
En ne prenant en compte que la sculpture d'Occident, avec une attention particulière à celle du patrimoine français, mais en sachant aussi la diversité et richesse des autres foyers de sculpture dans le monde… comment allons-nous résumer la longue histoire de la sculpture féminine et de la femme, dans ses premières formes, ses apogées et ses étiages, ses silences, ses abondances, ses refoulements ? |